Quelques infographies :
À l’heure où le réchauffement climatique et la baisse des réserves d’énergies fossiles, notamment depuis le pic de pétrole conventionnel entre 2006 et 2008, nous interpellent, comprendre ces enjeux devient primordial. Les infographies présentées ici soulignent la nécessité vitale de la transition vers les énergies renouvelables avec les agriculteurs.
La réduction des gaz à effet de serre grâce à l’utilisation du biogaz est une alternative efficace et durable au gaz naturel :
L’utilisation du biogaz à la place du gaz naturel a un impact significatif sur la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Le gaz naturel, bien que moins polluant que le charbon ou le pétrole, n’en reste pas moins une énergie fossile. Son extraction et sa combustion libèrent d’importantes quantités de dioxyde de carbone (CO2), l’un des principaux responsables du réchauffement climatique.
En revanche, le biogaz, en tant que « bioénergie » , s’inscrit dans un cycle de carbone court : le CO2 émis lors de sa combustion a été préalablement capturé par les plantes lors de leur croissance. En somme, le biogaz est presque neutre en carbone. C’est une véritable opportunité pour réduire notre empreinte environnementale.
Rappelons que lors du processus de méthanisation, nous récupérons également un produit secondaire : le digestat. Riche en nutriments, ce compost naturel peut être réutilisé comme amendement organique, remplaçant ainsi les engrais chimiques d’origines fossiles.
Le 6ème Rapport du GIEC souligne l’urgence climatique et les solutions envisageables
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a récemment dévoilé la synthèse de son 6ème rapport d’évaluation, mettant en lumière les changements climatiques de grande envergure et leurs impacts globaux. Mais ce n’est pas tout : le rapport présente également des solutions possibles pour atteindre nos objectifs climatiques, sous réserve de volonté politique pour leur mise en œuvre.
1. Énergie : Les énergies renouvelables sont un élément crucial pour lutter contre le changement climatique. Le GIEC appelle à un désinvestissement des combustibles fossiles et à une augmentation massive des investissements dans les énergies renouvelables, qui ont le plus fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à court terme (2030).
2. Sobriété : Le rapport met l’accent sur la réduction de la demande en ressources, en utilisant pour la première fois le terme de « sobriété ». Une diminution importante de la demande pourrait entraîner une réduction de 40 à 70% des émissions mondiales de GES d’ici 2050.
3. Adaptation : Le GIEC insiste sur la nécessité de s’adapter aux changements déjà en cours et de préparer ceux à venir. Cela comprend la diversification des cultures agricoles et la végétalisation des villes pour lutter contre les vagues de chaleur.
4. Gouvernance : Une approche de gouvernance inclusive et équitable, combinée à une forte coopération internationale en matière de financement et de technologie, est essentielle.
Des outils comme les labels RSE offrent des lignes directrices pour prendre des engagements concrets et structurés sur le long terme, afin de mettre en œuvre les transformations nécessaires prônées par le GIEC. Il est crucial d’agir maintenant pour anticiper la fin inéluctable des énergies fossiles et prévenir un réchauffement climatique incontrôlable.