Le bilan énergétique et carbone du projet de La Chapelle-Neuve

   

La production de biogaz de la Chapelle-Neuve s’appuie sur 3 sources d’énergies complémentaires :

1_ L’énergie photovoltaïque en autoconsommation et substitution du réseau électrique national dès que possible.

2_ Le biogaz en autoconsommation par cogénération pour produire de l’électricité autoconsommée et de la chaleur.

3_ Du Gazole Non Routier (GNR) pour assurer les transports (en attendant sa substitution par le bioGNV).

 Quelle répartition des énergies est prévue :

   

Bilan_Energie
RTE_2022_Prod_Électricité_France

Mix électrique français en 2022 :

63% : Nucléaire

24% : Renouvelable

10% : Gaz dont du biogaz

Considérant une base 100 de biométhane injecté, il est attendu 3.5% d’électricité issue du réseau nécessaire après l’autoconsommation d’électricité photovoltaïque et production d’électricité par cogénération. Le transport agricole des intrants représente 0.5% de l’énergie produite. Cette dernière fraction entraine déjà une réflexion pour autoconsommer sous forme de bioGNV, le biogaz produit pour réduire encore plus l’empreinte carbone du projet.

En résumé, en produisant 100 kWh de biogaz, il est nécessaire de consommer un équivalent de 4% d’énergie externe. Il est ainsi mis en lumière que nous produirons 25 fois plus d’énergie que l’unité de méthanisation consommera. Cette approche réduite à l’unité seule (biogaz +photovoltaïque +cogénération) reflète une partie du cycle de vie de la molécule de biométhane produite. Ci-dessous, un bilan énergétique estimatif permet de prendre en compte d’autres éléments externes nécessaires à la production de biométhane.

A échéance 2050, en substituant le gaz naturel par du gaz renouvelable, sur la base des données 2022 et des efforts de sobriété à réaliser en parallèle, le mix électrique français pourra tendre à être totalement décarboné.

 Focus sur le transport des intrants :

   

kWh_par_km

Le graphique ci-dessus synthétise clairement le besoin de réduire les distances le plus possible pour transporter les effluents car ils permettront de produire 4 fois moins de biométhane par kilomètre parcouru que des cultures intermédiaire à vocation énergétique (CIVE) pour une même distance réalisée, ce qui justifie le choix d’implantation du site à coté du site produisant le plus d’effluents.

Les intrants se situant à une moyenne de 8.4 km du site, démontrent un projet agricole résolument local qui favorise l’économie circulaire.

 Bilan énergétique : 

   

Bilan_Énergie_Fossile_Nucléaire_v1

Cette infographie prévisionnelle montre que le projet génèrera des économies substantielles en termes d’énergies fossiles et nucléaires, en particulier dans les secteurs de l’agriculture et de la production de cultures, avec respectivement 9 225 MWh/an et 10 446 MWh/an d’énergies économisées.

 

Ces économies démontrent l’efficacité énergétique de la méthanisation, bien que le processus lui-même requière une consommation énergétique pour le transport et la transformation, représentant une consommation totale de 1 325 MWh/an. Malgré cette consommation inhérente, le bilan global de la méthanisation reste très positif, confirmant son rôle essentiel dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et dans la promotion d’une énergie propre et durable.

Le taux de retour énergétique final = 8.8

Le projet produira 8.8 fois plus d’énergie qu’elle n’en dépense pour la produire.

 Bilan carbone : 

   

Bilan_Carbone_v0

Ce graphique prévisionnel souligne la contribution significative du projet  de méthanisation de La Chapelle-Neuve à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, malgré certaines activités connexes qui contribuent aux émissions de CO2.

L’économie des émissions de CO2 est estimée à 3 421 t/an.

Ces données estimées seront ajustées et consolidées pendant la phase d’exploitation et partagées au plus grand nombre.