Quand l’action locale inspire le changement global !

source : Documentation de l’étude climat Obs’COP 24 | Groupe EDF

 

L’indifférence croissante face au climat : un défi pour notre société

L’édition 2024 de l’Observatoire International Climat et Opinions Publiques, menée par Ipsos et EDF, révèle des tendances préoccupantes dans la perception du changement climatique. Menée auprès de 23 500 individus dans 30 pays, cette enquête met en lumière un paradoxe intrigant : alors que les manifestations du réchauffement s’accélèrent, l’inquiétude mondiale diminue.

 

Les priorités bouleversées : l’environnement en recul

Les tensions économiques prennent le dessus, reléguant l’environnement au second plan. En France, seulement 43 % des sondés priorisent la lutte climatique, contre 50 % six ans plus tôt​. Un choix amplifié par le contexte économique, mais aussi par une accoutumance à ces risques. Faut-il blâmer la résignation ou l’échec des récits inspirants ?

 

Climatoscepticisme et désinformation : résistances persistantes

Bien que 90 % des Français reconnaissent l’existence du changement climatique, un tiers reste sceptique sur ses origines humaines​. Pire, 71 % estiment que les véhicules électriques n’offrent aucun gain climatique net, reflet d’une méfiance envers les solutions technologiques proposées​. Les fausses informations amplifient cette perception, freinant une adhésion collective indispensable.

 

Appels à l’action : des attentes élevées, des réponses mitigées

Les gouvernements et les entreprises restent en première ligne des attentes. Cependant, leur action est jugée inefficace par une majorité de citoyens français, notamment sur les mesures d’adaptation locales​. Moins d’un tiers estime que des mesures concrètes ont été mises en place, un chiffre bien en deçà de la moyenne mondiale​.

 

Changer ou subir ? Le dilemme des modes de vie

L’injonction à réduire son empreinte personnelle montre ses limites. Seulement 51 % des Français sont encore prêts à adapter leur mode de vie, en recul de 13 points sur six ans. La croyance en une solution technologique progresse, mais reste minoritaire (34 %)​.

 

Un défi collectif : construire une narration porteuse d’espoir

Alors que l’inaction collective s’installe, il devient urgent de revisiter la manière de mobiliser. La communication doit évoluer vers des récits ancrés dans les impacts concrets et positifs. Car si les chiffres montrent un essoufflement, les émotions peuvent encore rallumer l’étincelle du changement.