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Etude_préliminaire_Qualité_de_l'air_et_odeurs

Etude préliminaire de l’impact de la méthanisation sur la qualité de l’air et les odeurs

source : AQAMETHA : des premiers résultats illustrés par datavisualisation | Atmo France (atmo-france.org)

 

Le projet national AQAMETHA, lancé en France en 2021, étudie l’impact de la méthanisation sur la qualité de l’air et les odeurs. La méthanisation, un secteur en pleine croissance en raison des défis énergétiques et climatiques, suscite des questions parmi les résidents proches des installations.

 

Objectifs et Méthodologie

AQAMETHA vise à fournir une vision objective de cet impact aux acteurs de la méthanisation, de l’agriculture, aux autorités publiques et au grand public. L’étude se concentre sur l’exposition à l’ammoniac, au sulfure d’hydrogène et aux odeurs, principaux indicateurs de la méthanisation et sources de nuisance perçue.

 

Douze unités de méthanisation représentatives ont été sélectionnées. Les campagnes olfactives utilisent la méthode « langage des Nez® ».

 

Résultats Préliminaires (2022-2023)

Les premiers résultats montrent que l’intensité des odeurs diminue rapidement autour des installations, devenant faible très rapidement autour des sources principales d’odeurs que sont les stockages d’intrants solides et les trémies extérieures.

 

Les concentrations d’ammoniac et de sulfure d’hydrogène mesurées sont bien en dessous des seuils de risque établis par l’ANSES et l’OMS, confirmant l’innocuité pour la santé humaine. Par exemple, la concentration maximale d’hydrogène sulfuré est de 5 µg/m³, très inférieure aux 150 µg/m³ recommandés par l’OMS.

 

Innovation et Collaboration

Cette étude innovante répond à un besoin de nouvelles connaissances et implique divers acteurs : sociologues, agriculteurs, fournisseurs d’énergie, associations environnementales, chambres d’agriculture et autres acteurs territoriaux. Tous ces acteurs collaborent pour surveiller et préserver la qualité de l’air et la santé publique.

 

Durée du Projet

Le projet s’étend de juin 2021 à juin 2024, avec des résultats définitifs attendus au premier semestre 2025, qui fourniront une analyse complète et des recommandations pour les exploitants.